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elections municipales mars 2014 - Page 3

  • CARNETS DE CAMPANE A VANVES : REUNION DE PROXIMITE DU PS AU PARC : « Pour nous, la démocratie participative, ce n’est pas de la poudre aux yeux ! »

    Il en été donc ainsi Mercredi soir, presque à l’heure du match de football de l’équipe de France, puisque deux listes organisaient en même temps des réunions de proximité à deux endroits opposés de la ville. Et il en sera ainsi le 13 Mars prochain.  Si Vanves Au Quotidien était présent Mercredi soir à la réunion de la liste « Un nouveau souffle à Vanves, le blog sera présent le 13 Mars à la réunion de la liste Vanves avec Vous

    Il a été beaucoup question de démocratie locale, de participation et de concertation à l’école du Parc avec la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » (PS) puisqu’Antonio Dos Santos (PS), entoure d'Anne Lauure Mondo (PS) et Jean cyril Le Goff (PS)  a été questionné sur ce thème : « Comment envisagez-vous d’associer les habitants ? ». Il en avait déjà été beaucoup questions lors de sa première réunion de proximité à l’école Lemel où Guy Janvier avait rappelé que  « lors de mon mandat, on a mis en place des Conseils de quartiers où il y avait beaucoup de débats, des fêtes de quartier qui ont malheureusement périclité ». Alors que le constat est sévère : « C’est de la poudre aux yeux actuellement !   On n’a aucun retour des conseils de quartiers qui ne permettent pas une réelle concertation actuellement. Nous les doterons d’un budget, et nous les écouterons en prenant en  compte leur préconisation, car ils ont des analyses et des propositions nécessaires à la gestion municipale » a indiqué Antonio Dos Santos. Son projet prévoit  la mise en place d’un comité consultatif de la dépense publique, d’un CMJ élu démocratiquement,  d’un CESE (comité Economique, Social, Environnemental ) local. «   On ne s’interdit pas de faire un cyber référendum sur un sujet qui fera débat ou sur un choix majeur » a-t-il indiqué en précisant bien les choses : « Il y a le temps de la préparation et de la concertation, puis le temps de la décision et de la mise en œuvre. Et nous expérimenterons ! ». Ainsi il a l’intention d’utiliser les moyens d’informations  numériques via les open data pour permettre l’accès des vanvéens aux informations

    Cette réunion a permis aussi de parler de GPSO  en notant que l’obligation d’intégrer 4 pages d’informations communautaires dans les bulletins municipaux, n’est pas respecté à Vanves : « Il n’y a pas quasiment d’infos sur GPSO dans V.I.. Alors que de nombreux projets sont de la compétence de GPSO, avec l’aménagement du mail Sadi Carnot, la construction du Conservatoire…Mais avec une moyenne de 18 à 20 photos dans chaque V.I., on laisse croire que c’est le maire et la ville qui les ont réalisé, les ont financés, d’autant plus que maintenant les subventions du Conseil général  (aux associations) sont distribués par la ville dans le cadre du contrat de développement ville-Département triennal » a dénoncé Antonio Dos Santos, tout en se félicitant avec Guy Janvier de cette contractualisation « qui évite une course aux subventions ». Et de la fiscalité notamment, le PS déconçant bien sûr « le subterfuge de la majorité actuelle qui déclare ne pas avoir augmenté les impôts à Vanves depuis 4 ans. Mais GPSO a augmenté ses impôts qui reposent notamment sur les ménages communautaires (donc vanvéens). Et curieusement l’augmentation de 1/3 de la dotation GPSO à Vanves correspond à l’augmentation de la taxe communautaire supportée par les ménages ».  

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : REMI CARTON SE PRESENTE POUR « SERVIR LES VANVEENS ! »

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Remi Carton, jeune étudiant de 20 ans en Histoire à Paris I (Panthéon-Sorbonne) qui est sur la liste PS « Un nouveau souffle pour Vanves ». Il est reconnaissable à sa grande taille comme le lui a fait remarquer le maire lors d’une de ces réunions publiques où il était présent. Passionné de  jeux de stratégie, il ne manque aucun Trophée du Bicentenaire, compétition ayant lieu chaque année à Vanves et il a son blog  (http://remicarton.blogspot.co.uk/) qui lui permet « d’aller jusqu’au bout d’une argumentation, poser et cadrer sa pensée, car c’était toujours très difficile de le faire lors de discussions ou sur les réseaux sociaux. Du coup, tenir un blog est le moyen d’avoir une petite surface  à soi où quand on a quelque chose à dire, on le dit quand on a envie, et on a le contrat moral de s’y tenir après » explique t-il en donnant l’exemple de  ce long texte qu’il a écrit sur le projet de Métropole du Grand Paris (MGP)  - dans le métro - tout de suite après un échange avec l’un de ses collègues de fac, Isséen.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous présentez-vous aux élections municipales ?

    Remi Carton : « Pour servir les vanvéens ! J’ai une conception de la politique centrée sur l’idée du service de l’autre ! J’ai beaucoup de mal à comprendre certaines ambitions, car lorsque je m’engage, c’est pour essayer d’être utile plus qu’autre chose. Ce qui m’a amené,  dans mes études, à choisir une voie qui mène au service de l’Etat dans la recherche ou la fonction publique. Et cela m’a conduit à m’engager en politique au sein du PS dans lequel je retrouve mes idées, et donc aux élections municipales, avec Antonio Dos Santos, parce que c’est quelqu’un que j’estime beaucoup. C’est lui qui m’a accueilli lorsque je suis arrivé au PS, en Février 2012 après le discours de F.Hollande au Bourget. Journaliste en herbe jeune au lycée Michelet, j’ai été là-bas écouter le candidat du PS, mais sans calepin, ni stylo, et je suis revenu avec un badge et un drapeau. Et c’est dans la ligne logique de ce que j’ai ressenti au cours de ce discours que j’ai pris ma carte au PS !

    VAQ - N’aviez pas mieux à faire avec vos études pour vous assurer un avenir professionnel ?

    R.C. : « Etude et militantisme se combinent plus qu’autre chose. Il ne faut pas les vivre en opposition, ou sinon, on devient schizophréne ! Deux ans de classes prépa parmi les bourreaux de travailsans rien faire d’autre, j’ai donné, non merci ! D’autant lorsqu’on voit des camarades qui révisent jusqu’à la veille de leur « kholle » pour obtenir un « 8 » ou un « 6 » parce qu’ils ont craqué après des semaines de travail. Il faut parfois prendre du recul, du temps pour soi, même si c’est beaucoup de temps actuellementcar on est en campagne électorale.

    VAQ - Qu’en pense t-on dans votre famille ?

     R.C. : « Une famille qui m’a toujours laissé faire mes choix ! A condition que je les assume derrière ! Mais elle souhaiterait toujours que je travaille plus, bien sûr.

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    R.C. : « On s’amuse comme des petits fous  quand on est jeune, militant politique, lors des collages, des tractages. On est dans une petite ville où l’ambiance de cette campagne est correcte. On la vit avec passion, pas seulement pour témoigner !

    VAQ - N’apparaissez-vous pas comme celui qui irrite par sa présence vos adversaires de droite ?

    R.C. : « Lorsque je vais aux réunions publiques de la droite pour écouter ce qu’ils racontent, cela les irrite, certes ! On y va parce qu’ils viennent aux nôtres. Ce serait un débat politique assez triste si chacun n’avait aucune idée qui ce que propose l’autre. Mon attachement à la démocratie fait que l’opposition, c’est mieux lorsqu’elle existe et qu’on l’écoute.

    VAQ – Quel est votre attachement à Vanves ?

    R.C. : «  Je suis Vanvéen depuis 20 ans et 4 mois, en étant passé par l’école du Parc et au lycée Michelet jusqu’en terminale. Je préfère fermer les yeux sur les mauvais côtés, comme l’architecture de certains quartiers qui auraient besoin d’un coup de neuf (Le Plateau). Quand on est entre militants un samedi soir, et qu’on termine notre réunion fort tard, il est difficile de continuer la soirée à Vanves. On est obligés d’aller à Paris. Mais l’avantage est de pouvoir se poser à Vanves, car c’est beaucoup moins oppressant et plus tranquille que Paris.

     VAQ – Etes-vous satisfait de ce qui a été fait en matière  de jeunesse, et surtout pour les 18-25 ans ?

     R. C. : «  Il y a un effort à faire pour élargir les activités de l’ESCAL, pour développer l’attractivité des activités culturelles. Nous avons un festival Artdanthé lancé sous une mandature socialiste, mais combien y a-t-il de vanvéens dans le théâtre ? Quand on fait une politique culturelle, la première tentation est de faire simplement ce que les gens veulent et de proposer une offre diverse qui attire les spectateurs. On pourrait mixer les deux, avec spectacles plus classiques et des créations plus  originales dans ce festival Artdanthé par exemple.  Elle passe aussi par une politique tarifaire incitative. 13 € pour un jeune, s’il veut assister à une piéce de théâtre, est un prix qui reste prohibitif pour des jeunes. Nous pourrions consulter les vanvéens pour savoir ce qu’ils attendent de leur théâtre. 

    VAQ - Qu’est-ce que vous avez envie de lui apporter ou de faire comme élu municipal ?

    R .C. : « Cette participation au grand débat public sur tout ce qui peut être changé, amélioré, créée dans cette ville, et autour de sa gestion, avec le regard de la jeunesse. C’est une ville extrêmement intéressante où il se passe énormément de chose… Pour qui est au courant qu’elles existent. Et il s’agit de convaincre les citoyens vanvéens de s’y intéresser, car je suis très attaché aux idées de citoyenneté et de démocratie participative.

    VAQ – Pourquoi êtes-vous favorable à la Métropole du Grand Paris (MGP) ?

    R.C. : « Pas parce que je suis militant PS mais parce que j’étais déjà favorable à la création d’un Grand Paris lorsque l’idée a été mise sur la table par Nicolas Sarkozy. L’idée au fond, est de recréer une entité qui au-dessus de la ville de Paris et des villes qui l’entourent dans son aire urbaine, exerce une gouvernance politique avec des représentants élus. Parce que lorsqu’il faut décider d’une action entre plusieurs villes, cela se fait jusqu’à présent au sein d’une communauté d’agglomération dont les représentants n’étaient pas élu directement par les électeurs ou au travers des syndicats mixtes confiés à des élus que personne n’a choisi directement ou des accords intercommunaux auquel les citoyens n’ont pas place. Et les citoyens ont du mal à se passionner parce que les décisions leur passent au dessus de la tête, sans possibilité de contestation. Le Grand Paris permet une entité qui aura des comptes à rendre politiquement. Quand j’entends la droite expliquer que c’est un monstre technocratique qui a pour seul but de permettre à la gauche d’asseoir son emprise sur la région parisienne, et que c’est pour cela qu’il faut la détruire, je trouve cela affligeant ! S’ils pensent perdre les municipales au point de ne pas espérer être majoritaires au sein de la Métropole, qu’ils le disent ! Ce n’est pas le moyen pour Paris d’asseoir son contrôle sur les villes périphériques, mais de laisser pleinement la possibilité de s’exprimer !

  • LA LISTE EELV DE VANVES EN TRANSITION : DES VANVEENS IMPLIQUES DANS L’ECOLOGIE AU QUOTIDIEN

    Les écologistes étaient présents ce matin sur le marché pour distribuer  leur projet et leur liste dans un document de six pages « Vanves en Transition ». Comme l’avait expliqué Lucile Schmid, tête de liste,  lors d’une interview dans ce blog "Vanves Au Quotidien", elle est constituée de « citoyens qui ne sont pas dans les partis, qui se sentent impliqués par rapport à ces élections, issus du mouvement associatif où ils ont été impliqués depuis longtemps (AMAP, La Ruche…), des représentants d’EELV, des gens très impliqué dans le  changement des pratiques citoyennes. On part de l’écologie concréte, au quotidien avec des gens qui ont mis en place des choses comme le Festival du film de l’environnement. L’idée de les faire apparaitre d’une manière assez forte dans la campagne, est une des raisons de faire cette liste ». Elle n’a pas été manifestement facile à boucler, et comme pour la liste UDI/UMP, certains (6 co-listiers) ont des liens familiaux

    La liste EELV : Lucile Schmid, 51 ans économiste, Guillaume Moucheroud 38 ans ingénieur médical, Benedicte Goussault 67 ans sociologue, Pierre Toulouse 58 ans ingénieur mobilité, Claire Papy 72 ans professeure, Marc Lipinski 60 ans, conseiller régional et directeur de recherche, Valérie Deflandre 54 ans consultante qualité, Pierre Vinant 45 ans informaticien, Catherine Naviaux 60 ans ingénieur, Jean Pierre Verneret  68 ans professeur, Suzanne Augier 64 ans retraité, Sébastien Poulain 33 ans doctorant, Corinne Malherbe 52 ans directrice d’école, Louis Rengerink 28 ans étudiant, Aurélie Zaluski 36 ans psychomotricienne, Jean Luc Luyssen 52 ans photographe, Marléne Duguet 57 ans bridgeuse de compétition, Thomas Durmeyer 32 ans régisseur, Josette Cerson 64 ans retraitée, Nicolas Obal 33 ans agent de sécurité, Héloïse Courty 35 ans directrice de médiathéque, Thomas Delafargue 34 ans fonctionnaire, Stéphanie Bacquere 35 ans cheffe d’entreprise, François Papy 76 ans agronome, Françoise Redolfi 51 ans navigante, Sylvain Toulouse 23 ans étudiant, Salva Robin 47 ans géographe, Gabriel Andivero 55 ans artiste peintre, Liliane Bigot 46 ans professeur des écoles, Paolo Casagrane 61 ans agronome, Anne-carole Couzon 28 ans costumiére, Richard Broda 63 ans psychiatre, Sophie Aubin 36 ans gestionnaire des connaissances, Marc Bagnoli 49 Ans cadre bancaire et Claire Martin Gousset 61ans enseignante